Philippe Propage est le coach de l’équipe de France de Trail, il a participé à la marche du Trail de Tiranges édition 2018 et, à cette occasion, il est intervenu lors d’un colloque le samedi après-midi où de nombreux coureurs ont été à l’écoute de ses conseils de pro !
« Bonjour Philippe Propage, pouvez-vous nous dire quel est votre ressenti par rapport à l’Ultra Trail de Tiranges ? »
« Un événement bien organisé avec des circuits bien rodés. C’est une épreuve hyper technique, exigeante, mais plusieurs distances sont proposées, ce qui permet au plus grand nombre de participer.
Le trail de Tiranges se démarque vraiment des autres trails par ces difficultés qui surprennent et qui apportent un plus, un charme à la course, du ludisme, c’est indéniable, c’est cela que l’on vient chercher en courant à Tiranges !
J’ai emmené plusieurs champions sur cette course : Sylvain Court qui a été champion du monde de trail l’année suivante (en 2015), Virginie Govignon… Dawa Sherpa, népalais précurseur du trail a également participé à l’épreuve de Tiranges »
« Quels sont vos coups de cœur sur les parcours ? »
« J’ai en mémoire une image très nette du village de Chalencon, c’est LE point incontournable et remarquable de la course où les coureurs et les marcheurs se croisent, c’est très atypique et les participants repartent avec cette image. »
« Vos conseils pour pratiquer le trail et particulièrement concernant le trail de Tiranges »
« La première chose, c’est d’aimer la nature, la découverte des paysages, ça fait partie de la pratique du trail. Il faut aussi partir en autonomie et emmener sur soi de quoi s’hydrater car, contrairement à la course sur route, il n’y a pas un ravitaillement tous les 5 km, c’est une petite aventure, il y a des paramètres à gérer que l’on ne retrouve pas dans la course sur route.
Il faut aussi accepter de marcher parfois, et cela arrive sur le trail de Tiranges ! C’est stratégique de marcher lors d’un trail, ça ne signifie pas du tout un abandon, simplement parfois le terrain empêche de courir et stratégiquement il vaut mieux s’économiser… »
« Avez-vous un attachement particulier à la Haute-Loire ? »
« J’ai passé toute ma jeunesse dans la maison de campagne de mes parents au bord de l’Ance vers Bas-en-Basset. Cette région je l’aime et je la connais par coeur, je l’ai arpenté en vélo, j’ai même joué au club de foot de Beauzac. Pour moi, c’est synonyme de vacances, de loisirs, de week-ends. »